![]() |
|
[Accueil | Joueurs | Résultats | Histoire | Bollaert | Lens]
|
le 21/09/2006 Auteur : Maxence Lancry
|
Il est 19h15, France-info ou d’autres radios accompagnent les bouchons à l’entrée de Lens. Les sourires envahissent la voiture. Adieu les contraintes, les angoisses, le stress.
Adieu les vaines disputent qui nous étouffent au quotidien : c’est enfin le week-end et le match à Bollaert ! L’antre se remplit petit à petit, le stade sera comble lorsque les joueurs adulés rentreront sur le terrain. Quarante milles ouvriers, artisans, libéraux, retraités ou étudiants ne feront plus qu’un. Ils oublieront le temps d’un match de football les disparités sociales, religieuses ou physiques qui les distinguent les uns des autres à tout moment. C’est parti, tous vibreront au rythme des dribles, des actions, des frappes. Tous se sentiront un peu plus voisins. Ils applaudiront, critiqueront, ils passeront de la déception à l’enchantement ou du dépit à la joie : c’est la magie du foot, cet arc en ciel de divers sentiments qui défilent en nous. A la mi-temps, on parle de la famille et/ou du boulot. Les frites ont un succès fou, c’est une coutume ici. Ensuite « les corons » de pierre Bachelet s’envoleront dans le ciel pour saluer la mémoire de ces mineurs qui symbolisent les valeurs fédératrices du Racing club de Lens « le sang du sacrifice et l’or de la réussite ». Un peu plus tard dans la soirée Bollaert explosera le temps d’un but. Quelque soit le résultat final, les supporters rentreront chez eux apaisés par cette indicible sensation de bien-être. Pour conclure, je pourrai vous dire que le football professionnel n’est pas seulement un sport mais aussi malheureusement un marché où les magouilles, le fric, la violence, la haine, la tricherie et l’hypocrisie sont quelques fois présents comme des phénomènes inéluctables et enracinés du monde d’aujourd’hui. Un reflet cruel mais pourtant parfois réaliste de la société. Mais, je préfère finir par cette diffusion de joie, de partage, d’humanité, d’espoir, de convivialité qui m’envahit l’esprit à chaque fois que Félix Bollaert m’ouvre les portes de son temple ! |