LA DÉCHÉANCE LENSOISE FLAMBOIE A TROYES

Amer désillusion, mais Lens si proche arithmétiquement du podium, s’avère bien loin sur le terrain. Nous aurions tous aimé compter sur les privilèges de la noblesse du football européen. Mais sur le plan sportif, Gervais Martel reconnaît que « Lens ne méritait pas la Champions’League. »

L’impuissance offensive, l’irrégularité chronique, certain conflit interne, la désorganisation tactique troublante ou encore des signes stupéfiant de résignation sont tant de vecteurs qui montrent que ce club n’était ni paré ni étoffé pour fouler les plus beaux temples européens.

« L’optimisme c’est la rage de soutenir que tout va bien quand on est mal » c’est ainsi que Voltaire qualifierait le brouillard qui au fil des week-end s’épaississait aux abords de la gaillette. Un brouillard d’optimisme entretenu par les dirigeants et les joueurs : Aux débâcles sévères, le silence s’imposait (Bordeaux, Lyon, Monceau...); Aux gâchis impardonnables, l’insoutenable relativisme dominait (Sedan, Nice...).

La ligue des champions n’est pas une fin en soi mais elle apporte un dynamisme et un poids considérable aux clubs. Lens est passé a coté de ces alléchants objectifs.

Au stade de l’Aube, les artésiens ont sombré dans leur propre miracle, celui d’être encore, après tant de médiocrité et de nonchalance, le favori à la troisième place.

Mais pardi ! Comprenez bien, Francis Gillot se dit essoufflé, fatigué, épuisé, pis, las des voyages que le football exige. Quel dur métier, nous le plaignons, c’est entendu. Si Lens ne reconnaît pas les erreurs qu’il a commis, si Lens ne tire pas les leçons d’humiliantes défaites, si Mr Gillot justifie un échec sportif par des heures d’avion alors ce club ne mérite l’amour dont il est objet !

Bref, Il est temps de tourner la page ! A quoi bon se lamenter, l’intersaison sera longue, épineuse presque cruciale...

Espérons que Lens sache freiner la déchéance d’une fin de saison traumatisante.

=> Revoir la feuille de match de Troyes - Lens (3-0)