le 12/05/2008
Auteur :
Maxence Lancry
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Guichets fermés ! Bollaert sera comble, métamorphosé en place publique.
La foule, au visage crispé, le cœur en berne, attendra le jugement
dernier ! Les faits remontent à quelques mois déjà : un "pépé"
mi sorcier, mi jardinier, fit illuminer les flashs, tondait la pelouse,
insultait publiquement de grosses firmes américaines puis parti fort
satisfait de cette cure… Ensuite, l’apprenti Papin, débarqua, tout
sourire, enthousiaste, optimiste jusqu’à l’aveuglement, puis le
retour d’un druide adulé mais dépourvu de plantes salvatrices.
Qu'elle est dure cette image, ce visage de Gervais Martel au terme du
derby… Mais n’est-ce pas la vérité qui éclabousse : une décadence
que nombreux ont dédaignée constater. « Cette rage de soutenir que tout
va bien quand on est mal ». Gervais Martel, peut être critiqué, sali,
mais personne ne pourra remettre en cause son amour pour le club, son
attachement profond et sincère.
Après la rencontre face aux lillois, Toifilou Malouida jette un pavé
dans la marre en fustigeant le staff. Pendant ce temps JPP critique
implicitement les choix de Leclercq. Runje, Monterrubio radotent que ce
groupe à de la qualité… Puis Carrière a honte pour tous ces «
cht’is » qui jusqu’au bout de cette chienlit abondante, continueront
comme nulle autre public a encouragé son équipe, ou plutôt « cette
troupe d’ânes courrant le nez bouché » dirait Rémi N’Gono, l’écolier
d’Eugène Saccomano.
En effet, c’est un peu le bazar à Lens, les projets extra sportifs défilent,
les harangues se succèdent... Que de bonnes intentions mais le club
aujourd’hui s’empresse vers la ligue 2 : Lens-Dijon, Lens-Libourne,
Monptellier-Lens.
Des erreurs, aussi bien Martel, Papin et Leclercq en ont faites mais ces
joueurs ? Ils semblent annihilés, flétris, fébriles, apeurés, résignés…
A quoi bon continuer, c’est une odeur nauséabonde que l’on perçoit
au dessus de la Gaillette. Ces phrases puantes qui symbolisent la décrépitude
d’un groupe qui n’a jamais su transpirer, oeuvrer, jouer ensemble.
Voilà le fumier de cette chienlit.
Regardez, ce formidable public qui chante, lui, d’une seule voix,
c’est à dire ensemble ! Que l’épilogue, de samedi prochain,
l’incite à chanter encore et encore. |