BOLLAERT REVIGORÉ ET SÉDUIT

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Ne vous y trompez pas, les sang et or sont bel et bien en ligue 2. Bollaert jonché de ses 30 000 fidèles n'a rien changé : Sa ferveur, sa clameur, son ardeur demeurent. Alors que tout passe certaines choses restent figées : ses chants, cet aire carnavalesque, puis ces voix qui s'égosillent; bien loin de se disperser, elles constituent le chaleureux fanfaron lensois.

Las du nauséabond passé, les supporters s'enchantent à l'idée de découvrir le nouveau Racing. Ils ne virent, d'abord, qu'un électron libre du nom de Doumeng, qui pendant près de 20 minutes captiva l'attention de tous : vif, choix judicieux, véritable catalyseur du jeu lensois. Puis les débats devinrent tendus, inhibés par le souci de bien faire, les nordistes s'éteignirent jusqu'à la pause.

Bollaert mitigé, prit son mal en patience. Les festivités commencèrent en seconde période. Une mélodie tout fraîche fut confectionnée à l'attention de l'adroit Dejan Milovanovic, qui d'un extérieur du pied droit à 20 mètres ouvrit la marque. " Un tsunami " selon Chelle, Bollaert savourait. Lens fit le break par Roudet, à l'origine deux splendides transversales : Milo puis Demont qui s'avéra combatif, actif et décisif. Le jeune Monnet-Paquet d'un sang froid remarquable inscrivit le troisième but.

A défaut de sérénité, c'est d'allant, de persévérance et de patience que les nouveaux lensois ont séduit leurs 30 000 Ch'tis.

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