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Résumé de la saison 2000/01 du R.C. Lens

la saison 2000/01 en chiffre

Merci pour... RIEN !

C'est le slogan symbolique des Tigers lors du dernier match de championnat et on peut dire qu'il résume bien la saison lensoise 2000/2001. Une saison bien décevante d'autant plus que le RCL restait sur trois années magnifiques : un titre de champion, une coupe et une demi-finale de Coupe d'Europe.

La Coupe Intertoto :

Avant même le début de la saison, c'est l'énorme surprise ! L'Homme qui avait déclaré que Lens était le pays des pingouins devient le nouvel entraîneur lensois... Et oui, c'est Rolland Courbis qui arrive à la tête du RCL. Entre les pour et contre, c'est l'affrontement mais pas pour longtemps car ici c'est d'abord sur les résultats que l'on juge. Et pour débuter la saison, c'est l'étrange coupe européenne, celle des repêchés... Martel avait décidé de la jouer en partie pour les supporters, oui mais voilà quand les joueurs et l'entraîneur semblent ne pas y porter beaucoup d'importance et bien le résultat est à l'image de celui obtenu : une élimination en demi-teinte (un but d'écart au final lors de deux matches sans intérêt) face au VfB Stuttgart. Pour l'anecdote, le match aller a eu lieu à Villeneuve d'Ascq car Bollaert était en travaux (pelouse) et même l'équipementier Umbro n'avait pas réussi à offrir des maillots dignes de ce nom aux joueurs (les numéros ne tenaient pas).

Le championnat :

Et bien quel début ! Lens joue à 10 suite à un carton rouge pendant une mi-temps lors du premier match à Nantes et réussi à marquer deux buts en fin de rencontre et gagner... Bref c'est du délire, même si c'était pas parfait techniquement. Et puis les autres matches arrivent avec ce même constat : Lens ne joue pas fort bien mais ne perd pas et surtout obtient la victoire. Forcément au bout de six rencontres sans défaite Lens est largement en tête du championnat. Arrive alors un premier match test contre l'équipe qui a certainement fait le plus grand recrutement durant l'intersaison avec le PSG, c'est l'OL. Là, c'est le retour sur terre, le Racing reçoit une correction à Gerland des joueurs lyonnais (3-0). Bon une première défaite c'est pas grave surtout qu'il y a le PSG à venir à Bollaert (score nul 1 à 1) puis le derby. Ah ce derby ! On l'attend depuis un certain temps... Cela commence bien, un, le public lensois a trouvé plus de billets que le nombre ridicule qu'il lui a été alloué par le LOSC, deux, Lens marque à l'extérieur et mène à cinq minutes de la fin. Oui, mais voilà pour beaucoup le tournant de la saison a eu lieu lors de cette fin de rencontre : Lille marque deux buts et gagne ce premier derby. A partir de ce moment (24/09/2000), Lens ne gagne plus et se met à perdre. La sanction arrive le 8 février 2001, Courbis est remercié et Georges Tournay prend sa place. Mais pas grand chose ne changera, Lens ne descend pas en D2 mais seuls les premiers points obtenus en début de championnat ont fait la différence. Le dernier match est à l'image de la saison, alors que les joueurs devant le public de Bollaert avaient la possibilité de briller face à Nantes, le nouveau champion de France, c'est très vite un relâchement synonyme de correction (1-4).

 

Les autres Coupes :

On ne retiendra pas grand chose. Une élimination en huitième de finale pour la Coupe de la Ligue à Bollaert face aux solides lyonnais (et futurs vainqueurs de cette Coupe) et une peu glorieuse élimination aux tirs au but par Troyes en 32ème de finale de Coupe de France également à Bollaert.

 

Quelques phrases chocs de Rolland Courbis :

  • On a pris beaucoup de buts sur la fin. On va demander une dérogation pour réduire la durée des matches...

  • Le public lensois ne doit pas siffler Sibierski. Ça me fait penser aux supporters marseillais : en sifflant leurs joueurs, ils donnent des épinards à onze Popeye en face.

  • Avant un match, dans le vestiaire, je veux communiquer la bonne humeur. Mais quand je vois la tête de certains, moitié Droopy, moitié Calimero, je me dis qu'on a perdu d'avance.

  • Si j'étais supporter de Lens, je ne serais pas content des résultats et du spectacle. J'en voudrais aux joueurs et à l'entraîneur. S'ils ne critiquaient pas, ça voudrait dire que les gens d'ici ne comprennent rien au foot.

  • Qu'un Suisse joue avec un passeport portugais, ça m'est égal. Moi, j'ai été assimilé Grec quand on m'a découvert un grand-père jouant au backgammon du côté de Salonique !

 

contact@sitercl.com - Dernière m.a.j. de la page vendredi 24 mai 2002 .