Témoignages inquiétants à Bollaert

La Voix Du Nord a indiqué cette semaine que plusieurs supportrices avaient dénoncé différentes formes de harcèlement lors des matchs du RC Lens en parcage à l’extérieur, dans les déplacements de groupes de supporters mais aussi en tribunes à domicile.

Mercredi soir, le Racing club de Lens a lui aussi indiqué l’ouverture d’une enquête « sur la base des signalements exprimés ». « Le club collecte des témoignages afin de prendre la mesure de ces actes délictuels dont il n’a jamais eu connaissance jusqu’alors et qui suscite chez lui une profonde indignation », a communiqué le club.

Quant à Franck Haise, il a déclaré en conférence de presse ce jeudi, « C’est une très bonne chose que la parole des femmes se libère sur ces délits, qui sont bien plus que des faits. Plus on va en parler et mieux ce sera dans les stades, car il n’y a certainement pas qu’à Lens que cela se produit. Le club soutient ses supportrices et les femmes en général. De mon côté, je les invite à aller au bout des procédures et à porter plainte car c’est ça qui, je l’espère, fera bouger les choses. »

3 ans de prison ferme à nouveau requis…

Jugé en appel depuis mardi avec trois de ses frères pour des violences à la sortie d’une discothèque en 2011, l’ancien attaquant lensois, Tony Vairelles, pourrait être condamné à trois ans de prison ferme.
En effet, le substitut du procureur général a requis les mêmes peines qu’en première instance pour tous les protagonistes, à savoir de un à trois ans de prison ferme pour les frères Vairelles, et trois à quatre mois d’emprisonnement avec sursis pour les trois vigiles de la boîte de nuit. 
La décision a été mise en délibéré au 6 juillet.

Tony Vairelles condamné

Dans l’affaire de la fusillade survenue à l’entrée d’une boîte de nuit d’Essey-lès-Nancy, le jugement a été rendu ce lundi. L’ancien joueur du RC Lens, Tony Vairelles, a été condamné à cinq ans de prison dont trois ferme. On ne sait pas encore s’il va faire appel ou non de cette décision.
Ses trois frères ont également été condamnés à des peines de prison ferme : cinq ans, dont deux avec sursis aussi, pour Fabrice Vairelles, et trois ans, dont deux avec sursis, pour Jimmy et Giovan.