3 ans de prison ferme à nouveau requis…

Jugé en appel depuis mardi avec trois de ses frères pour des violences à la sortie d’une discothèque en 2011, l’ancien attaquant lensois, Tony Vairelles, pourrait être condamné à trois ans de prison ferme.
En effet, le substitut du procureur général a requis les mêmes peines qu’en première instance pour tous les protagonistes, à savoir de un à trois ans de prison ferme pour les frères Vairelles, et trois à quatre mois d’emprisonnement avec sursis pour les trois vigiles de la boîte de nuit. 
La décision a été mise en délibéré au 6 juillet.

Tony Vairelles condamné

Dans l’affaire de la fusillade survenue à l’entrée d’une boîte de nuit d’Essey-lès-Nancy, le jugement a été rendu ce lundi. L’ancien joueur du RC Lens, Tony Vairelles, a été condamné à cinq ans de prison dont trois ferme. On ne sait pas encore s’il va faire appel ou non de cette décision.
Ses trois frères ont également été condamnés à des peines de prison ferme : cinq ans, dont deux avec sursis aussi, pour Fabrice Vairelles, et trois ans, dont deux avec sursis, pour Jimmy et Giovan.

Walid Mesloub, 18 mois avec sursis

L’ex footballeur international algérien Walid Mesloub a été condamné ce mardi à Lorient à 18 mois de prison avec sursis pour blanchiment d’argent après des échanges de voitures de luxe avec un trafiquant de cocaïne présumé. Jugé en correctionnelle, l’ancien joueur du RC Lens et actuellement entraîneur adjoint de la réserve Lensoise, aujourd’hui âgé 36 ans, a été reconnu coupable d’avoir facilité l’achat, l’échange ou la revente de voitures de luxe, des transactions qui pouvaient atteindre plus de 70.000 euros pièce pour le compte de M. Van Thang N., 38 ans, surnommé «le Chinois», principal mis en cause.

Le joueur avait reconnu lundi à la barre l’échange de véhicules tout en affirmant n’avoir «pas vu le mal» face à un homme qui «gagnait très bien sa vie». Le procureur, qui a requis deux ans de prison avec sursis, a indiqué qu’il ne pouvait pas prouver que l’ancien joueur avait connaissance du trafic. Il a néanmoins estimé qu’il n’avait «pas fait que subir les propositions» du «Chinois», et qu’il était aussi «en position d’offre pour lui faciliter l’acquisition de véhicules».